Reconnaissance et attractivité du métier d’enseignant
Les représentants du Snec-CFTC ont assisté à une visio-conférence, qui est la première de 3 volets :
Des enseignants mieux formés ?
La formation initiale des enseignants va être revue et le concours se passera l’année du bac + 3 pour le 1D et le 2D, suivie d’une formation initiale rémunérée comme élève « fonctionnaire ».
Le Snec-CFTC revendique que la reconnaissance et l’attractivité du métier d’enseignant passe par :
- un concours au niveau L3 ;
- une reconnaissance du métier de professeur (arrêter le prof bashing) ;
- un meilleur management des enseignants (arrêt des réformes successives sans évaluations de chacune) ;
- la qualité du travail (augmentation de la charge de travail, …).
Il faut faire attention :
- à la cohabitation de la réussite du concours et du diplôme universitaire ;
- à la qualité des formations ;
- aux formations qui s’adaptent aux réalités de terrains. Il y a un écart entre la théorie et la pratique d’un établissement scolaire à une autre.
Pour le Snec CFTC, Concours en Bac + 3 et devenir professeur en années probatoires en Master 3 et 4 :
- M3, formation pédagogique et stages pratiques d’observation avec un tuteur ;
- M4, stage pratique annuel avec un tuteur.
Qui donnent un Bac+5 : un master de professionnalisation.
La reconnaissance des enseignants passe par une formation de qualité
C’est la qualité de la formation qui fera la différence (la pédagogie prime) et l’image de l’institution.
Les enseignants sont des professionnels de la pédagogie, ils transmettent les savoirs. Il faut arrêter la violence institutionnelle : on conditionne les enseignants à entrer dans un moule.
Il ne faut pas oublier que l’enseignant n’est pas exclusivement un spécialiste d’une ou plusieurs matières. Il est également spécialiste de la gestion de classe.
De plus, il faut une reconnaissance de la réalité du terrain et du système.
Le concours sanctionne un niveau de connaissance. Ne faut-il pas donner de l’importance à la didactique et à la pédagogie ?
Aujourd’hui, qui donne envie d’être enseignant ? Pourquoi faire un bac+5 pour devenir enseignant ? Ce n’est pas le niveau universitaire qui pose problème, c’est la vision de la société sur le métier d’enseignant.
Il faut que le ministère hiérarchise la communication : s’adresser aux enseignants du public et du privé simultanément, puis aux familles et non l’inverse.
Et pour conclure, le Snec-CFTC demande une phase de transition pour ceux qui n’auront pas validé le master MEEF.
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