Polynésie : l’inaction ministérielle préjudiciable aux maîtres
Le 3 mai 2019, le Snec-CFTC – 2 responsables nationaux et 3 responsables polynésiens – était reçu par la sous-direction de l’enseignement privé du Ministère de l’éducation nationale. Il s’agissait pour eux d’évoquer les difficultés issues d’une loi du pays en date du 1er février 2019 qui réformait les retraites en Polynésie. Le décret cadrant le départ au Retrep (régime temporaire de retraite) n’était plus en cohérence avec la loi polynésienne. Après une écoute attentive, la sous-direction promettait de travailler le sujet.
Le 15 octobre 2019, le CCMMEP était consulté sur un projet de décret visant à mettre la réglementation ministérielle en cohérence avec la loi du pays. Le texte recevait un avis favorable du CCMMEP, malgré l’abstention de 2 des 4 organisations représentant les maîtres. Le décret devait être soumis à l’avis Conseil d’Etat avant publication.
Deux ans et de nombreuses relances de la part des élus Snec-CFTC plus tard, le texte n’a toujours pas été publié.
La crise sanitaire a bon dos. Quel enseignant pourrait s’appuyer sur elle pour légitimer un retard conséquent dans l’accomplissement de ses missions sans s’attirer les foudres rectorales voire ministérielles ?
La réalité est que des dizaines de maîtres ne peuvent plus depuis deux ans bénéficier de droits faute de publication d’un texte sur lequel toutes les parties (ministère et représentants des maîtres polynésiens) se sont accordées.
Le Snec-CFTC :
- Attend du Ministère qu’il fasse enfin le nécessaire pour que les maîtres soient rétablis dans leurs droits ;
- demande réparation pour les maîtres et anciens maîtres qui ont subi un préjudice du fait de l’inaction du Ministère.
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