Le Snec-CFTC reçu au Cabinet du Ministre de l’Agriculture
Jeudi 22 septembre, Annie Toudic, présidente du Snec-CFTC et élue au CCM, accompagnée d’Estelle Claverie Tico également élue au CCM et de Stéphane Prudet, élu à la CCM, ont rencontré Dorothée Demailly, Conseillère formation, entrepreneuriat, transmission et emploi au Cabinet du Ministre de l’Agriculture.
L’enseignement agricole rattaché au Ministère de l’Agriculture
Le Snec-CFTC a redit son attachement à la présence de l’enseignement agricole au ministère de l’agriculture et ce pour plusieurs raisons. La première est une plus grande liberté pédagogique des enseignants pour adapter leur enseignement au contexte local. On peut également noter la bonne collaboration entre le ministère, la profession et les représentants des enseignants dans l’écriture des programmes.
Inquiétude sur l’avenir de l’enseignement agricole
Le Snec-CFTC a dit son inquiétude quant à l’avenir de l’enseignement agricole du fait de la baisse régulière des effectifs depuis quelques années, des annonces gouvernementales sur l’évolution des lycées professionnels, de la chute des effectifs dans les classes de BTSA, du manque d’enseignants. Il a demandé un cadrage de la mixité des publics voie scolaire/apprentissage.
Valorisation du métier d’enseignant
A ce sujet, le Snec-CFTC a soulevé plusieurs thématiques :
- La rémunération : revalorisation de l’ensemble des enseignants pas uniquement le début ou milieu de carrière. Le Snec-CFTC est opposé au « travailler plus pour gagner plus ».
- Les conditions de travail : dans l’enseignement agricole privé, les obligations réglementaires de service sont annualisées avec des règles de calcul plus défavorables que dans le public. Le Snec-CFTC demande d’appliquer les mêmes règles de majoration de service que dans l’enseignement public.
- Le paiement des ECCF (évaluations
- La transposition à l’enseignement agricole privé du texte sur la rupture conventionnelle.
- Les moyens de remplacement : ils sont insuffisants et se traduise par des délais de carence de 15 jours : soit les élèves n’ont pas les cours auxquels ils ont droit, soit les enseignants qui effectuent les remplacements pendant la période de carence, au mieux sont rémunérés sur les fonds propres de l’établissement ou, au pire, doivent assurer les heures bénévolement.
- Le licenciement en cas de réduction ou de perte de contrat : en cas de licenciement, le Snec-CFTC demande d’ouvrir la possibilité d’un reclassement dans l’enseignement agricole public pour ne pas perdre les compétences.
La médecine du travail
Le Snec-CFTC a également soulevé la question de la médecine du travail en lien avec la MSA. En effet, il n’y a plus de convention avec certaines caisses ce qui peut générer de réelles difficultés dans la gestion de certains dossiers.
Les attentes vis-à-vis du Ministère
Enfin, le Snec-CFTC a fait part de ses attentes vis-à-vis du Ministère. En effet, ces dernières années des retards et des erreurs sont à déplorer dans le traitement des dossiers des agents contractuels de droit public du fait du non remplacement de certains gestionnaires et de leur turn-over important. Le Snec-CFTC a également demandé que le budget alloué aux listes d’aptitude exceptionnelle soit utilisé dans sa totalité du budget et donc qu’il y ait des promotions supplémentaires.
ANTENNES LOCALES
Retrouvez les coordonnées complètes des responsables académiques et départementaux du Snec-CFTC.
PROJET POLITIQUE
Découvrez la rubrique dédiée aux actions et revendications du Snec-CFTC. Ensemble Voyons Loin !