Le Snec-CFTC appelle les agents de droit public à faire grève le jeudi 27 janvier
Ces deux dernières années, le Ministère a rendu plusieurs dizaines de millions d’euros de crédits budgétaires inutilisés. Dans le même temps, il a initié un processus de revalorisation des métiers de l’éducation. Mais la revalorisation tant attendue a été faite au rabais et pour certains seulement. La perte de pouvoir d’achat reste donc conséquente pour tous et la situation est intenable pour les maîtres délégués, toujours plus nombreux, et pour les AESH.
Les derniers travaux sur la réforme des retraites, mis entre parenthèses en raison de la crise sanitaire, faisaient des maîtres les grands et seuls perdants.
Le temps de travail des maîtres ne cesse d’augmenter, de façon déguisée. Le Ministère reste dans le déni et recule une nouvelle mesure du temps de travail effectif des maîtres demandée par le Snec-CFTC. L’Etat refuse à ses agents un droit pourtant ouvert aux salariés par le code du travail : une limite à la durée et à l’amplitude de la journée de travail, un temps de repos obligatoire en deux journées de travail. La crise sanitaire a accru la pression sur les maîtres et les personnels des établissements. Les messageries professionnelles abreuvent les maîtres de sollicitations professionnelles jour et nuit, week-end inclus. Le droit à la déconnexion n’existe pas, le Ministère refusant simplement de s’intéresser au sujet.
Sous-payés, exploités, méprisés voire dénigrés par leur employeur, les enseignants et les AESH souffrent d’aimer leur métier. Leurs sacrifices sont de plus en plus difficiles tant sur le plan du pouvoir d’achat que sur celui de la vie privée.
Le Ministère fait le constat d’un manque d’attractivité du métier, prétend y remédier par une pincée de poudre de perlimpinpin et continue de se désintéresser de la question de la souffrance au travail.
Le Snec-CFTC a régulièrement rappelé à l’Etat l’ampleur de la crise et sa responsabilité d’employeur.
Aujourd’hui, il est temps que l’Etat prenne enfin la mesure du malaise des enseignants et des AESH.
C’est pourquoi, le Snec-CFTC appelle maîtres et AESH de droit public exerçant dans les établissements privés sous contrat d’association à faire grève et à se mobiliser partout où des rassemblements auront lieu.
Attention :
- Dans le 1er degré, la limite pour vous déclarer gréviste auprès de l’autorité administrative par l’intermédiaire de votre chef d’établissement est lundi 24 janvier au soir (modèle ci-dessous).
- Dans le 2nd degré, il n’y a pas nécessité de se déclarer gréviste. Mais nous ne pouvons que vous encourager à le faire afin de permettre de limiter la désorganisation et de faire peser des contraintes supplémentaires sur les collègues non-grévistes.
MODÈLE DE DÉCLARATION D’INTENTION DE GRÈVE
Je soussigné(e) ………………………
Affecté(e) à : ………………………………………
Déclare avoir l’intention de faire grève le jeudi 27 janvier 2022 à 8h00.
A ……………..…………..……….., le ……… janvier 2022
(signature)
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