L’inclusion, c’est l’accueil d’élèves à besoins particuliers. Cet accueil nécessite des adultes formés et des structures adaptées. La situation actuelle n’est pas satisfaisante et génère des difficultés importantes. Tant pour les élèves que pour les enseignants.
À la rentrée 2024, 56 600 élèves étaient scolarisés en ULIS-école, soit 700 de plus qu’à la rentrée précédente. Cette augmentation (+1,2 % par an jusqu’en 2029) traduit une volonté politique de renforcer l’école inclusive, malgré la baisse démographique. D’ici 2029, environ 60 000 élèves en situation de handicap devraient être accueillis dans le système scolaire.
Les demandes du Snec-CFTC sur le thème de l’inclusion scolaire
Nous demandons de renforcer les moyens alloués à l’inclusion scolaire :
- Formation initiale et continue renforcée: Un module dédié dès la formation initiale et un accompagnement régulier des enseignants sont nécessaires pour mieux comprendre et répondre aux besoins spécifiques des élèves (TSA, troubles dys, HPI, handicaps moteurs ou sensoriels, etc.).
- Adaptation des effectifs : Une réduction du nombre d’élèves par classe est indispensable pour garantir un suivi individualisé efficace.
- Investissements financiers pour aménager les salles de classe, acquérir du matériel adapté
- Investissement humain avec la présence d’AESH formés et création d’une brigade de remplacement pour pallier les absences.
Nous demandons aussi :
- Une revalorisation salariale pour reconnaître l’investissement supplémentaire qu’exige la prise en charge des élèves à besoins particuliers.
- Un allègement du temps de service afin de libérer du temps pour la concertation avec les familles, les professionnels de santé et les équipes pédagogiques.
- Une étude épidémiologique
- La poursuite de la réflexion sur l’école inclusive avec les organisations syndicales du privé (élus CCMMEP)