Atelier Revalorisation du Grenelle (suite) : demandes et propositions du Snec-CFTC
La 3e séance de l’atelier « revalorisation » s’est tenue le 9 décembre. Au-delà de son soutien à certaines propositions relatives à l’action sociale, le Snec-CFTC a pu y exprimer plusieurs positions et propositions.
Il a rappelé qu’il faudrait augmenter d’environ 40 % le salaire de ceux qui sont entrés dans le métier il y a 30 ans pour qu’ils atteignent le pouvoir d’achat qu’ils pouvaient espérer.
La situation est évidemment plus grave chez les plus précaires : beaucoup des 30 000 maîtres délégués du privé sont rémunérés au Smic et même moins car il faut, pour l’atteindre, ajouter une indemnité différentielle au salaire indiciaire. La situation est particulièrement problématique quand on leur propose un service éloigné de leur domicile.
- Certains d’entre eux ne sont pas mobiles pour des raisons familiales et les frais de déplacement ne sont pas pris en charge.
- Pour ceux qui sont mobiles, il faut pouvoir déménager (caution récupérée tardivement + nouvelle caution + frais d’agence).
Certains sont donc dans l’impossibilité économique d’être mobiles. Il est urgent que l’Institution apporte une réponse à une situation catastrophique sur le plan humain.
Concernant l’accès à la santé :
- Les entreprises ont obligation de financer la moitié de la complémentaire santé, obligation que ne se donne pas l’Etat pour ses agents.
- Des études montrent que les enseignants ne recourent pas plus aux arrêts de travail que dans le reste de la fonction publique ou en entreprise. La réintroduction du jour de carence empêche certains de bénéficier d’un arrêt pourtant nécessaire.
Concernant le handicap : il manque des éléments dans le dispositif d’adaptation des conditions de travail et de suivi des personnels en situation en situation de handicap.
Il y a une politique de prévention des risques psycho-sociaux à construire :
- La bonne volonté des acteurs n’est pas suffisante : il faut du temps et des dispositifs.
- Un baromètre social serait utile.
Concernant les obligations réglementaires de service, on pourrait moduler le temps devant élèves :
- selon les réformes et les obligations de formation en découlant,
- et pour les maîtres en fin de carrière exprimant de la souffrance auxquels on pourrait confier d’autres fonctions.
La 4e séance débutera par les interventions des organisations syndicales sur le sujet du temps de travail. A suivre.
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